Foire aux questions

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Comment enfouit-on les matières résiduelles ?

L’enfouissement des matières résiduelles suit une série d’étapes visant à assurer un respect du lieu et de l’environnement. Le tout débute par l’excavation d’une cellule d’enfouissement dans la couche d’argile du sol. Des tranchées sont ensuite creusées dans lesquelles on installe des drains perforés et des tuyaux qui capteront le lixiviat. Une fois ceux-ci recouverts d’une couche de drainage composée de pierre nette et de sable, le travail d’enfouissement peut commencer : les camions déchargent leurs matières résiduelles puis des compacteurs viennent les niveler et les écraser. Ces couches de déchets sont recouvertes quotidiennement d’un matériau isolant qui empêche la vermine de se nourrir, évite que les déchets s’envolent et contrôle les odeurs potentielles. Enfin, lorsque la cellule d’enfouissement atteint sa capacité maximale, un recouvrement final fait de sable, d’argile et de compost est ajouté pour la sceller ; son étanchéité supérieure est alors assurée. Nous y plantons ensuite du trèfle et d’autres végétaux pour reverdir le lieu. Visitez la section Enfouissement pour en apprendre davantage sur toutes ces étapes.
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Qu’est-ce que le biogaz ?

Le biogaz est produit naturellement par la digestion par des microorganismes des matières organiques (viandes, fruits, légumes) dans un milieu exempt d’oxygène, de la même façon que cela se produit dans un estomac. Le biogaz est composé principalement de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). La production de biogaz débute plusieurs mois après l’enfouissement des matières résiduelles.
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Où vont les biogaz ?

Un système de collecte capte les biogaz et les achemine à notre centrale électrique où la majeure partie sera transformée en biométhane, un gaz naturel vert injecté dans un pipeline et distribué à l’extérieur du site. Cette production quotidienne de biométhane est équivalente à l’énergie nécessaire pour alimenter 1500 camions ou pour le chauffage de plus de 23 000 résidences.
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Quelles sont les mesures prises pour contrôler les odeurs ?

Outre le système de captage des biogaz, nous avons mis en place une combinaison de méthodes pour permette un contrôle efficace des odeurs, dont :
  • Le recouvrement quotidien des déchets
  • La restriction de la superficie du front de déchets
  • L’installation de rampes fixes et mobiles d’agent neutralisant d’odeurs
  • L’installation de rampes d’aspersion de neutralisant sur certains compacteurs
  • L’ajout d’un couvert boisé
  • L’obligation pour les clients de traiter leurs chargements odorants à la source
  • Le refus des carcasses d’animaux
  • Le suivi météorologique
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Quel est le rôle du comité de suivi des odeurs ?

Une dizaine de citoyens bénévoles habitants dans un rayon de moins de quatre kilomètres du site d’enfouissement compose le comité de suivi des odeurs. Formés à la détection et à la qualification des odeurs, ils notent, s’il y a lieu, la présence d’odeurs particulières (matières résiduelles, biogaz, œufs pourris, fumier et autres) aux abords de leurs demeures et nous transmettent l’information afin que nous puissions faire une analyse globale de la situation et prendre, au besoin, des mesures particulières d’atténuation.
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Qu’est-ce que le lixiviat ?

Le lixiviat est un mélange d’eaux de précipitation et de résidus de matières résiduelles. Au contact des matières résiduelles enfouies dans le sol, l’eau se mélange aux liquides et aux particules croisées pendant son trajet, à la manière de la percolation d’un café filtre.
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Où va le lixiviat ?

Des drains perforés installés au fond des cellules d’enfouissement captent le lixiviat et un système de tuyaux l’achemine vers trois bassins et une usine de traitement des eaux. Après y avoir séjourné environ trois mois, le lixiviat subit un nettoyage grâce au travail de « digestion » de milliards de bactéries bénéfiques. Cette eau est finalement acheminée à l’usine d’épuration municipale de Terrebonne-Mascouche pour un traitement d’appoint.
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Les eaux souterraines risquent-elles d’être contaminées par les activités du lieu d’enfouissement technique ?

La nappe d’eau souterraine que l’on retrouve dans le sol des terrains du lieu d’enfouissement technique (LET) est protégée des risques de contamination par une couche naturelle d’argile d’une épaisseur moyenne de 20 m. Après l’excavation des cellules d’enfouissement, l’épaisseur minimale en place demeure supérieure à 10 m. D’autre part, l’excavation dans l’argile entraîne la création d’une trappe hydraulique à cause d’un phénomène physique de pression. Ainsi, le mouvement de l’eau ne se fait pas vers la nappe souterraine, mais plutôt vers l’intérieur des cellules, à cause de la forte pression positive exercée par l’eau souterraine et qui entraîne l’eau vers le haut. Enfin, un système de captage du lixiviat est mis en place et nous effectuons un suivi rigoureux de la qualité des eaux souterraines.
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À quoi sert une zone tampon ?

La zone tampon entourant le lieu d’enfouissement technique (LET) de Complexe Enviro Connexions permet de délimiter un secteur tout autour du LET où aucune activité d’enfouissement n’est permise, dans le but d’offrir un écran entre les activités du site et celles pratiquées sur les propriétés voisines.
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Peut-on jeter n’importe quoi dans un site d’enfouissement technique ?

Pas du tout ! Toute matière enfouie doit répondre aux exigences réglementaires du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). Aucun déchet considéré comme étant dangereux selon la réglementation n’est accepté sur le site. Des procédures sont en place pour assurer la conformité des matières résiduelles reçues.
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Comment gère-t-on la présence des goélands sur le site ?

Le goéland est une espèce protégée et il est conséquemment interdit d’abattre cet oiseau. Afin de protéger les goélands tout en assurant la sécurité du site, nous avons mis en place des mesures pacifiques pour réduire leur fréquentation. Ainsi, grâce à la présence quotidienne d’un officier de contrôle de la faune de la firme spécialisée Services Environnementaux Faucon (SEF) et de ses oiseaux de proie ainsi qu’à toute une série de mesures d’effarouchement (fusées pyrotechniques, cris de détresse de goélands, drones, cerfs-volants, etc.), le site est désormais peu fréquenté par les goélands. SEF est présent dix mois par année sur le site de Terrebonne, depuis plus de 25 ans.
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Y a-t-il de la vie sur un site d’enfouissement ?

On trouve une grande variété d’espèces végétales et animales sur un site d’enfouissement, comme le tilleul d’Amérique, le chêne rouge, le cerisier tardif, le hêtre à grandes feuilles, la pruche du Canada, le pluvier kildir, l’hirondelle, le cerf de Virginie, la bernache du Canada, la buse à queue rousse (sauvage), le tournepierre à collier, la sterne pierregardin, le canard, la marmotte et le carouge à épaulettes, sans compter les ingénieurs, les camionneurs… ! Plus sérieusement, de larges zones boisées à la lisière du site, un grand terrain découvert ainsi que plusieurs points d’eau offrent des abris idéaux pour de nombreuses espèces.
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Qu’est-ce qu’une déchetterie ?

La déchetterie est une installation située chez Complexe Enviro Connexions où vous pouvez venir déposer vos résidus verts, vos encombrants, vos vieux meubles et une panoplie de matériaux de rénovation tout au long de l’année, et ce en participant de manière active à la protection de l’environnement puisque, contrairement à la collecte des articles encombrants en bordure de rue, la déchetterie permet le réemploi, le recyclage et la valorisation d’une partie des matières et des objets déposés. C’est un service de plus offert aux citoyens ! Visitez la section Déchetterie pour en apprendre plus sur ce service et voir la liste des déchets et des matériaux acceptés.
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Quel est le rôle du comité de vigilance ?

Le comité de vigilance est composé de citoyens du voisinage et de divers représentants (municipalités, groupe voué à la protection de l’environnement, MRC et communauté métropolitaine). Il est chargé de veiller à ce que le promoteur, Complexe Enviro Connexions, gère le site en conformité avec les lois et les règlements en vigueur.
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Que veut dire 3RVE ?

Cet acronyme signifie réduction à la source, réemploi, recyclage et récupération, valorisation et élimination sécuritaire. Les 3RVE symbolisent une gestion saine des matières résiduelles dans une optique d’économie circulaire.
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Qu’arrivera-t-il lorsque tout le site aura été exploité ?

Une fois l’exploitation du site terminée, le travail de Complexe Enviro Connexions continuera pendant au moins 30 ans et inclura le captage des biogaz et du lixiviat, l’analyse des eaux de lixiviation et des eaux souterraines et le fonctionnement de l’usine de production de gaz naturel renouvelable et des centres de compostage et de méthanisation. Après tout ce temps, ou lorsque le site sera jugé prêt par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), il deviendra probablement un parc public, tout comme le Jardin botanique de Montréal et le Centre de la nature de Laval le sont devenus avant lui.
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Est-ce que Complexe Enviro Connexions s’implique dans sa communauté ?

Énormément ! Depuis janvier 1992, plus de 300 000 personnes ont participé à notre programme éducatif Möbius et, bien que ce programme vise avant tout les jeunes, nous sommes fiers de dire que des gens de tous âges y ont participé. André Chulak, responsable du programme, organise des activités environnementales dans les classes et reçoit même celles-ci au site pour des visites de nos installations. Durant ces rencontres, il sensibilise les jeunes au recyclage et au compostage, discute avec eux d’environnement et de développement durable, en plus de leur apprendre comment fonctionne un complexe environnemental en commençant par la gestion du lieu d’enfouissement technique (LET). Complexe Enviro Connexions partage son savoir en publiant des chroniques environnementales et autres communications sur son site internet et dans les journaux locaux. Nous nous impliquons également dans la communauté en offrant des commandites pour des équipes sportives, des groupes communautaires et des événements sociaux locaux.
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Que signifie « Möbius », le nom de votre programme éducatif ?

Auguste Möbius est un mathématicien allemand. Il a déterminé la formule mathématique du ruban de Möbius, la forme qui est à l’origine du signe de récupération bien connu.
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J’aimerais visiter le site et mieux comprendre son fonctionnement, est-ce possible ?

Bien sûr ! Nous sommes toujours heureux de recevoir les citoyens et les groupes scolaires pour expliquer notre travail et faire visiter nos installations. Pour avoir de l’information à ce sujet, veuillez communiquer avec André Chulak au 450 474-7222 ou à andre.chulak@wasteconnections.com